dimanche 29 mars 2020

Un esprit relaxé...

Ma tisane de ce midi m'a dit ça "Un mental relaxé est un mental créatif".
Voilà une citation qui tombe à pic.
En effet, je ne suis pas très créative...

J'ai bien dessiné ça, mais je n'y crois qu'à moitié...


Et puis j'ai cousu ça, mais ça ne m'a pas apaisée...



Plus je cousais, plus j'étais en colère...
En colère parce que j'agissais comme si c'était à moi de réparer les erreurs de nos dirigeants (et peut-être aussi par culpabilité pour cette balade et pour les sorties que j'avais faites la semaine d'avant alors que j'avais travaillé avec des enfants qui toussent, et que j'avais possiblement infecté d'autre gens, qui sait ? )
Oui, certains en ont besoin, et oui ça aide, mais non, ce n'est pas la solution la plus efficace.
Et aussi en colère, parce que si moi, j'aide, je sais bien que nos dirigeants ne m'aideront pas quand j'aurais perdu une partie de mon salaire, et mon emploi peut-être parce que l'entreprise dans laquelle je bosse aura souffert aussi, et que mon entreprise à moi avait besoin des ventes de Pâques.

Et j'ai peur, aussi... de ces hélicoptères qui tournent au-dessus de ma petite ville alsacienne, de ces annonces de décès et d'hospitalisations qui pleuvent, et de l'après, de ces gens qui se révoltent, mais contre quoi exactement ?

Bref... Portez-vous du mieux que vous pouvez...


jeudi 26 mars 2020

Passer le temps

Illustration inspirée du film "Ponyo sur la Falaise" qui dormait dans ma DVD-thèque et que nous avons découvert la semaine dernière, qui n'a pas trop de lien avec l'article, mais qui fera une jolie miniature sur facebook.

Aujourd'hui, l'article est un peu différent.
Il tourne autour de la problématique : comment occuper nos enfants ?

Les premiers jours de confinement, c'était l'angoisse, le flou. 
Et mon fils m'a bombardée de questions : 
Quand on va chez Papa ? C'est un jour d'école ou pas ? On a déjà mangé le repas de midi ? Je peux regarder la télé ? Tu joues avec moi ? C'est pas encore le jour de Papa ?

Après m'être un peu énervée, j'ai compris qu'il avait besoin de repères. 
Les journées étaient monotones, il ne sait pas lire l'heure,  il ne peut pas se repérer, et ça lui paraît donc encore plus long et inquiétant.

Compter les jours
On a d'abord coché les cases sur le calendrier.
Si vous n'avez pas de calendrier chez vous... il en reste 4 à vendre, mais je n'irai pas à la Poste avant la fin du confinement.... Ou alors, vous pouvez en imprimer un en cherchant sur google.
Mais Benjamin était frustré car ça ne passait pas assez vite, il lui fallait quelque chose de plus précis. 

Se repérer dans la journée.

J'ai réactivé mes souvenirs de maitresse et j'ai fabriqué ces cartes qu'on a fixées sur un coin d'étagère ikea avec du scotch de peinture (acheter de la Patafix et du plastique pour ma plastifieuse n'est pas un achat de première nécessité).

J'ai dessiné car il ne sait pas lire. Pas besoin de beaux dessins, juste de comprendre l'idée. 
J'ai mis en couleur ce qui est obligatoire et ne peut pas être déplacé et en blanc ce qu'il peut placer.
Et le matin, on fait notre programme de la journée.




J'aurais aussi pu les placer en forme d'horloge ou autour de ma pendule, mais:
-c'était plus long à préparer
-ça me semblait plus difficile de déplacer les cartes chaque jour.
image trouvée sur ce site
Résultat de recherche d'images pour "se repérer dans le temps maternelle journée"

Voilà les activités que j'ai proposées:

- je dors
- je m'habille / douche ou bain / brosse à dents/pyjama
- les repas
- je joue tout seul
- je joue avec maman/ je fais un jeu de société
- sport/ sortie/ sortie dans la cour
- télé
- travailler ou dessiner 
- lire une histoire
- applaudir les soignants
- téléphoner à quelqu'un
- je bricole /je peins / je fais de la pâte à modeler
    ... ajoutez vos idées...

Alors comment ça marche ? le bilan

Le positif
Benjamin a adhéré tout de suite, il consulte régulièrement le programme pour savoir ce qu'on va faire. Je pense que ça l'aide à voir que oui, je vais jouer avec lui, même si ce n’est pas tout de suite, et que ça le rassure un peu. Et puis, comme il peut choisir l'ordre des cartes il se sent un peu moins dépassé par les évènements. 

On négocie et il y a un nombre de cartes limitées (une seule télé par exemple, une seule je joue avec maman et trois je joue tout seul) ce qui fait que j'ai quand même le contrôle sur ce qu'il fait.
Je constate une nette diminution de "j'peux regarder la télé ?" "tu joues avec moi ?"

Le négatif
C'est un planning, qui peut devenir une contrainte de plus. Ce n'est pas le but, il faut doser pour que ça reste un outil de repérage et pas un moyen de se stresser. 
Le premier jour, les activités du matin étaient finies à 11h, le deuxième, nous avons dû en reporter une à l'après-midi. Ce n'est pas figé... C'est quelque chose qui doit pouvoir évoluer et être allégé si c’est trop lourd. 
C'est quand même là que votre enfant va voir si vous respectez les règles... plus moyen de dire : on jouera plus tard, si vous avez mis l'étiquette. 

Des activités ?

Petit aparté...
Si vous n'avez pas vu :
Un collectif d’auteurs (dont je ne fais pas partie ! mais beaucoup de mes illustrateurs préférés oui!) a décidé de s’unir pour vous proposer un cahier d’activités gratuit avec plus de 100 activités pour les petits et les grands sous forme de pdf. (Attention tout ne doit pas être imprimé soyez responsables, choisissez bien vos activités)
https://www.dropbox.com/…/uyz89u…/AAAfA80v-eDPsXl8oOF_ez43a…

Bonne journée à vous !
 
Et n'oubliez pas que vous pouvez me soutenir sur Utip...



mercredi 25 mars 2020

À ma manière

Quelques dessins pour le challenge « draw this in your style ».
Une illustratrice* publie un dessin et les autres illustrateurs le redessinent à leur façon.
* ça marche aussi pour les garçons, bien sûr mais je ne vais vous montrer que des dessins faits par des femmes

Le premier était de Laëti Vanille... Pour celui-là, je me suis éloignée de l’original un peu !




Pour celui d’Heloise Weiner, je suis restée plus fidèle au modèle !




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lundi 23 mars 2020

Restez chez vous







Sur le moment, j'ai juste trouvé ça tellement injuste, on avait le droit de sortir !

J'ai été découragée, et en colère, comme si tout ce que je faisais n'était pas assez... Jamais...
Sans parler du montant de l'amende, qui représente une semaine de mon salaire, des gens qui se saluent sur le parking du supermarché voisin et qui vont tous les jours acheter leur pain, de ceux qui ont un jardin et qui te donnent des leçons... et de mon petit que je voulais préserver et qui s'est pris tout ça en pleine figure (vous devinez que je n'étais plus une maman très joyeuse et rassurante dans les heures qui ont suivi cette anecdote)

Mais  cette agente qui devait travailler, n'avait pas de masque (et ça, c'est aussi très grave!), avait surement peur et tout un tas de raisons d'être en colère avait raison, même si elle dépassait la loi: on n'avait pas à être dehors. C'était dangereux.

Je m'en veux de n'avoir pas compris plus tôt, et si je publie ça, c'est parce que je suis triste, en colère, et inquiète.
Peut-être un peu parce que j'espère que s'il y a des gens encore plus bouchés que moi, ça sera la goutte d'eau qui les convaincra de rester chez eux POUR DE VRAI, sans exception. Et que peut-être, quelqu'un au ministère, enlèvera ce maudit passage de ce site internet.



Et aussi parce que je vois beaucoup de jugements sur ce font les autres (d'ailleurs, il y en a même un dans ce texte, je le laisse, j'assume mon imperfection)...
Si j'avais une chose à conseiller, c'est un peu de patience, de douceur. La grande majorité des gens essaie vraiment de respecter les consignes un peu contradictoires, aidons-nous au lieu de nous tirer dans les pattes.

Merci.
Que votre nuit soit aussi douce que possible.
Bises

samedi 21 mars 2020

Au commencement

Il y a très longtemps que je veux raconter notre histoire.


Est-ce ce que le contrat est rempli pour celle qui m‘a demandé un dessin de Friends ? 



Pourquoi je raconte ça maintenant ?
Déjà, je voulais le faire juste après ceux du 8 mars, mais le COVID 19 en a décidé autrement, j'ai préféré vous parler d’école à la maison et de mon entreprise. 
Mais c'est très bien ainsi, ça fait exactement 5 ans ce matin que je me suis levée avec ce pressentiment.


Premièrement parce j'ai besoin de raconter ça pour pouvoir parler de mes choix de jeune maman comme vous me l'avez demandé, parce que ces choix, je les ai faits dans cette situation particulière.

Ensuite, j'ai vu cette chronique de Baptiste Beaulieu. Et je me suis rappelé avoir écrit, dans mon article du 8 mars que "j’ai de la chance, je n’ai subi que des tracasseries vestimentaires ou de petites vexations, aucune violence !". Et que c'était pas exactement vrai. Donc j'ai rectifié et j'ai eu le courage d'enfin dessiner cet article plutôt personnel.

Oui, j'ai choisi ce que JE voulais. J'étais féministe sur ce coup-là, parce qu'on n'était pas d'accord, qu'il n'y avait pas de compromis possible et que c'était mon corps après tout. Je me serais pourtant bien passée de la culpabilité de n'avoir pas été capable de faire ce que voulait mon homme, parce que c'est ce que j'étais censée faire en tant que femme, lui faire plaisir.


Aussi, je rappelle cette histoire de préservatif. Pensez-y, vraiment.
Je ne souhaite à personne d'avoir à faire face à une grossesse imprévue, et à la prise de décision qui s'ensuit. C'est terriblement difficile d'être face à ce choix, et si c'est votre cas, je pense fort à vous. Personne ne peut choisir à votre place, et vous ferez ce qui sera le mieux pour vous. Je ne suis pas là pour vous juger ou vous dire de faire comme moi, juste pour vous dire que je vous comprends, que j'étais là, il y a 5 ans... et que ça va mieux, un jour.


***
On arrive à la fin de la partie programmée de l’article, celle écrite avant le confinement.
J’ai l’impression justement, que toute cette histoire de virus est trop folle pour être vraie... et je ressens un peu les mêmes émotions que quand j’ai compris que j’étais enceinte « pour de vrai » et que parfois la vie fait ce qu’elle veut.
Au fait, même après une semaine de confinement avec mon petit, je ne regrette pas mon choix ! Il y a eu des moments bien fatigants, mais d’autres qui valaient tellement la peine !!!


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mercredi 18 mars 2020

Machin

Il y a quelques temps, j'ai ressorti ma machine à coudre pour une collègue. 
Elle voulait un "raconte-tapis" de l'album "Le Machin"

 
C'est l'histoire de Bobo l'éléphant qui trouve un machin et décide que c'est un chapeau.
 
Kiki, le crocodile, lui, pense que c'est une cape. 
 Zaza la brebis s'en fait une jupe.

Pour Juju, c'est une écharpe.

Et Lili la fourmi s'en fait une couverture.


Tout le monde se dispute et ça finit mal...


Surtout pour ce petit homme qui sort du lac et ne retrouve plus sa...

... Culotte !


Je me suis beaucoup aidée de ce blog (merci !!!)

Et j'ai ajouté une poche pour que les animaux puissent aller se cacher dans la forêt, et des liens pour le fermer...



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lundi 16 mars 2020

Sans contrefaçon


Un tout petit article sans blabla aujourd'hui !
Malgré l'histoire du Doudou, ce petit gars ne se pose pas de questions sur les jouets "de fille" ou "de garçon"...


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dimanche 15 mars 2020

Quarantaine


Une semaine de fermeture des écoles ici.
J'ai commencé par avoir très très très peur.

Et puis on s'habitue.
Pour moi, qui ai eu une formation à ce sujet, l'école à la maison n'est pas un stress surtout que mon enfant est en moyenne section.
Je connais les activités de l'école, et les attendus. Mais je ne ferai pas "classe", il apprend assez en jouant. Il aligne ses figurine et les compte, pour savoir quelle armée va gagner la bagarre.
On dessine, on ajoute des graphismes, parce que ça fait travailler la dextérité et parce que les graphisme c'est la vie (vous avez déjà regardé mes dessins, non ?)et on écrit ce qu'on dessine. On pourrait même, s'il en a envie, vous inventer une histoire.
On fait des jeux de société, des puzzles, ceux qu'on n'a jamais le temps de sortir, des bricolages...
Et bien sûr, on lit, on regarde des documentaires (mais la médiathèque est fermée, dommage !).
On cuisine aussi.

Je n'aurais pas choisi l'IEF (l'école à la maison) de mon plein gré, à cause du côté social. Mon fils est un enfant unique, qui vit avec un parent à la fois et il a besoin de rencontrer d'autres enfants, de se confronter à d'autres visions du monde, à la frustration. Et aussi, il a le droit d'avoir sa vie loin de moi et de son père, et pour moi l'école lui permet cela. Il s'autorisera aussi peut-être plus facilement le droit à l'erreur face à une personne qui ne fait pas partie de sa sphère affective...
C'est d'ailleurs paradoxal, parce que cette part de l'école a toujours été une souffrance pour moi, qui n'aimais que le cadre de ma famille. Mais je pense pourtant qu'elle est essentielle.


Je laissais l'école là où elle était, parce que je ne voulais déjà pas être maîtresse à l'école, encore moins à la maison. Mais là, quelques jours à la maison, quand on s'assied pour dessiner, je vois mon petit qui bouge tout le temps s'apaiser, dessiner des détails, s'appliquer pour écrire...
Je découvre mon enfant en tant qu'élève, et comme je suis sa maman, j'aime aussi cette facette de lui. Et, comme j'ai été maîtresse, je constate qu'il se débrouille plutôt bien, le bougre, et j'en suis fière !

Pour lui, le plus dur sera d'apprendre à s'occuper seul par moments parce qu'on en a besoin tous les deux. Dur pour moi de ne pas culpabiliser de dire "non" à "maman, tu joues avec moi?"parce que j'aurai besoin de temps pour moi.


Il y aura peut-être dans mes lecteurs des parents qui ont besoin de conseils pédagogiques, pour savoir quoi faire avec leurs enfants...
L'école à la maison ça nécessite quand même une certaine présence des parents. Les enfants ont besoin d'être motivés et encouragés... je dirais que c'est bien de passer 1 à 3 heures par jour à ça et que dons oui, c'est pas évident de combiner ça avec une journée de 8h de télétravail. Je souhaite beaucoup de courage à tous ceux qui sont dans ce cas.
Si ça bloque, demandez de l'aide aux maitres et aux maitresses, qui sont là pour vous aider, pas pour vous juger. Vous n'êtes pas un mauvais parent si vous n'avez pas compris la nouvelle technique de la soustraction.
Et puis si ça coince, tant pis, allez faire un tour, faites des choses qui vous font plaisir, écrivez une jolie lettre à Papi-Mamie coincé(e) chez lui, fabriquez un bateau en Kapla ou faites une sieste, regardez un film... Parce que tout ne s'apprend pas dans les livres !

Je vous souhaite du courage, mais aussi de beaux moments...
Puisse le sort vous être favorable !


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samedi 14 mars 2020

Me soutenir ?





Suite à cet article...
Si Aurélie et Prosper était un peu plus rentable, l'équilibre serait moins périlleux.

Vous avez peut-être remarqué que ma boutique Etsy est un peu vide, mais cette semaine de pause m'a permis de faire avancer les choses, j'en parlerai plus tard.

Là c'est de publicité que je vais parler.
Vous avez peut-être remarqué qu'il n'y en a jamais eu sur mon blog. Je ne voulais pas vous imposer ça.
Il existe pourtant un site qui permet de soutenir des artistes en regardant volontairement des vidéos. Il s'agit de Utip.
J'y ai donc créé un profil : http://utip.io/aurelieetprosper

Vous pourrez donc choisir de visionner une vidéo qui me fera gagner un tout petit peu d'argent.
Vous pouvez aussi, bien sûr, faire un don, commander l'un des petits objets que j'ai créés exprès pour ce site, mais ce n'est bien sûr pas du tout une obligation. C'est vous qui choisissez et c'est pour ça que j'ai choisi ce support.

Et n'oubliez pas que partager mes articles, mes images, commenter, notamment sur Facebook et sur Instagram m'aide beaucoup aussi car cela me donne de la visibilité...

Merci mille fois

mercredi 11 mars 2020

Équilibriste...


Il faut du temps pour démêler tout ça...
Je n'ai pas la solution à l'équation, actuellement, je ne sais pas s'il y en a.
Mais je n'ai pas envie de revenir en arrière...

dimanche 8 mars 2020

Féministe

On est le mars aujourd’hui, cette fameuse « journée de la femme ».
Justement vendredi, j’ai dit pour la première fois à voix haute que j’étais féministe.

Au début, je croyais qu’elles étaient folles, les féministes parce que j’avais de la chance. J’ai grandi avec des parents très en avance ( non-violents, écolos comme tous les bobos des années 2010 sauf que c’étaient les années 80  !)  et j’ai toujours cru que j’avais autant de chances dans la vie que mes frères. Et que donc c'était pareil pour toutes les femmes, de nos jours.

Malheureusement non. Et ce n’est pas le garagiste qui dira le contraire : il détaille toutes les réparations qu’il fait sur la voiture de mon frère alors qu’il me fait juste signer le devis.... alors que, comme dirait mon frère : on est aussi nuls en mécanique l’une que l’autre !

Et j’ai de la chance, je n’ai subi que des tracasseries vestimentaires ou de petites vexations, aucune violence !

Cet après-midi, j’en ai dessiné quelques unes...



J’etais gérante de la copropriété à ce moment-là...








(Dis-leur que Papa s’occupe bien de toi aussi, et que c’est pas du tout une fille ! )





Celle-ci ! Elle illustre pas mal la différence de générations... 
Heureusement que pour les enfants (et l’auteur de l’album que ma collègue lisait) c’était normal qu’un papa s’occupe du linge ! 

Bonne soirée !


Il n’y a pas de conclusion sur le féminisme... je dirais juste que j’ai compris maintenant qu’être féministe, c’est trouver anormal que notre genre définisse ce à quoi on a droit...


dimanche 1 mars 2020

Bonne nuit !

J’ai regardé les infos ces derniers jours... carrément flippant... une tempête dehors et des soucis dans ma tête... comme l’impression que le monde s’écroule et qu’on est impuissant...
Et lui qui s’apaise et s’endort parce que je suis là.
Voilà.  Peut-être que je ne sauverai pas le monde mais je suis assez forte pour apaiser son monde. Et ce n’est pas rien.